Résurrection
Sacrifier l'enfant
Sur l'autel des femmes en noir
Diffuser le venin des servitudes
Implémenter les certitudes
que le mal est dans son sein
Accaparer l'essence
Mais les sens en déroute
Face à l'impudence du doute
Creusent des lignes au cutter
Saignée aux quatre veines
Jusqu'à l'artère-auto-route et
Les aires de l'oubli
Tomber
Tomber
Savoir que tout est vain
Si la raison l'emporte
Dans la veine bleuie
Trouver le passage vers la nuit
L'enfant attend
blotti sous les décombres
Dans les couloirs sombres
des interdits
Il dort, convoité par la mort qui veille
Lourde calme et chaude
comme une nuit d'opium
Sauver l'enfant
Déchirer le voile et la chair
De la femme imprudente
Insensée , abusée
Dans un cri de douleur irréel
Retour à la lumière d'un soleil
Accablant
Tomber , tomber encore
Laisser couler le sang vicié
des années de l'ombre
Les femmes en noir avaient menti
La douleur gronde
et le ciel s'éclaircit
Lilith donne moi du vin
Emporte l'enfant loin , très loin
Et tue le
Il ne pourra jamais grandir
Moi je dois partir
pour un ailleurs dont j'ignore tout
Les souvenirs s'échouent
comme des algues molles
Sur un désert de cailloux
Et se fanent
Dans mes mains qui réclament
un sursis
Un sursaut de vie !
Lilith
Photo: Helios florian Dal Gobbo
Sur l'autel des femmes en noir
Diffuser le venin des servitudes
Implémenter les certitudes
que le mal est dans son sein
Accaparer l'essence
Mais les sens en déroute
Face à l'impudence du doute
Creusent des lignes au cutter
Saignée aux quatre veines
Jusqu'à l'artère-auto-route et
Les aires de l'oubli
Tomber
Tomber
Savoir que tout est vain
Si la raison l'emporte
Dans la veine bleuie
Trouver le passage vers la nuit
L'enfant attend
blotti sous les décombres
Dans les couloirs sombres
des interdits
Il dort, convoité par la mort qui veille
Lourde calme et chaude
comme une nuit d'opium
Sauver l'enfant
Déchirer le voile et la chair
De la femme imprudente
Insensée , abusée
Dans un cri de douleur irréel
Retour à la lumière d'un soleil
Accablant
Tomber , tomber encore
Laisser couler le sang vicié
des années de l'ombre
Les femmes en noir avaient menti
La douleur gronde
et le ciel s'éclaircit
Lilith donne moi du vin
Emporte l'enfant loin , très loin
Et tue le
Il ne pourra jamais grandir
Moi je dois partir
pour un ailleurs dont j'ignore tout
Les souvenirs s'échouent
comme des algues molles
Sur un désert de cailloux
Et se fanent
Dans mes mains qui réclament
un sursis
Un sursaut de vie !
Lilith
Photo: Helios florian Dal Gobbo